Câest la triste rengaine du marin de Dijon
Lui qui revait dâeau salée, de sirènes, de morues de maquereaux et de thons
Il maudissait son père, de nâêtre point breton,
Câest vrai quâil nâavait jamais vu la mer, il nâ connaissait même pas Dekersauson
Alors lui triste sort, il naviguait sur lâOuche
Sur une triste barque, avec un bonnet rouge
Il voguait dans sa tête, rue piétonne en flanant,
Draguait en vain des filles en marinière, en ciré jaune, il avait le sextant (du)!
Lâaimait la musiquâ celte, surtout celte des autres,
Car sur sa bombarde il nâavait jamais joué, que âJe suis fi-êê-r! dâètre bourguignon!â
Alors lui triste sort, il naviguait sur lâOuche
Sur une triste barque, avec un bonnet rouge
Un jour, il crut voir la mer, câétait un vrai délire,
Oh, destin cruel... Ce nâétait que le lac Kir!
Parc de la Colombière, il prend un peu dâ repos
Il rêve du grand large en se sifflant des bieres
Mais en guise de mouettes il nây a que des corbeaux
Câest la triste rengaine du marin dijonnais,
Car mesdames et messieurs, oui, vous lâavez compris
Ce marin nâavait jamais navigué...Il nâavait ja ja jamais navigué...
Un jour il crut voir la mer,cétait un vrai délire,
Oh destin cruel, ce nâétait que le lac Kir
Un jour, il vit lâArc de triomphe, il se crut à Paris
Oh destin cruel... Ce nâétait que la Place Darcy! Merci!